Les Fils Du Metal
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum parlant de l'actualité du heavy metal en général.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 

 Yann Armellino et Chris Caron - juin 2008

Aller en bas 
AuteurMessage
Taranis
Admin
Taranis


Messages : 168
Date d'inscription : 17/03/2008
Age : 53
Localisation : Région parisienne

Yann Armellino et Chris Caron  - juin 2008 Empty
MessageSujet: Yann Armellino et Chris Caron - juin 2008   Yann Armellino et Chris Caron  - juin 2008 Icon_minitimeMer 11 Juin 2008 - 14:11

Interview réalisée en juin 2008 pour la sortie de leur album intitulé Gimme the sound .

Notre dernière entrevue date de décembre 2004, qu'as-tu fait pendant tout ce temps ?

YA : C’est vrai, le temps passe décidément très « trop » vite…
Il y a eu la création du label Why Note par Stéphane Jumelle, Stéphane Bergeon et Serge Lamet (salut collègues ;-). M’occuper de la promo des différents artistes du label m’a déjà bien occupé. A ce jour, nous avons sorti 17 albums et ce n’est pas fini. Affaire à suivre.
Niveau musique et guitare, je me suis beaucoup investis dans la pédagogie et j'ai préparé en douceur la suite de Cross-Rocks. Bref, pas de quoi s’ennuyer !

Pour ce nouveau projet tu es enfin accompagné d'un "vrai" chanteur, peux tu nous le présenter ?

YA : Chris a joué dans pas mal de formations, françaises et américaines, beaucoup plus de live que de studio. Pour avoir une bonne idée de son parcours, une visite sur son MySpace s’impose : http://www.myspace.com/chriscaron
Le mieux est de lui laisser la parole ;-)

Chris Caron : J’ai rencontré Yann lorsqu’il avait 16 ans et j’ai tout de suite été surpris par sa maturité musicale et forcément le potentiel qu’il possédait vu son age. Pour ma part, j’ai commencé à chanter en chorale où j’y ai appris différentes techniques, naturellement sans vraiment m’en rendre compte. Ensuite, j’ai eu la révélation en voyant les Stones en 1982 à Dublin. J’ai commencé à chanter dans des formations rock et à évoluer de formations en formations.

Tu le connais depuis ton enfance et tu rêvais d'écrire des chansons avec lui, pourquoi avoir attendu si longtemps ?

YA : Depuis mon enfance, c’est beaucoup dire…Nous avons joué ensemble peu de temps avant qu’il ne parte vivre aux Etats-Unis, c’était il y a une quinzaine d’années.
A l’époque, il jouait dans un groupe et après l’avoir vu live lors d’un concert au Gibus (club parisien qui refait parler de lui depuis les soirées rock organisées par Phil Manœuvre et Yarol), nous l’avons débauché pour venir rejoindre « Big Trouble », band hard rock dans lequel je jouais. Ensuite, il est parti rejoindre Tipsy Wit pour une courte période avant de tenter l’aventure outre atlantique. Nous nous sommes perdu de vue pendant longtemps. Chris a repris contact avec moi via le site de la french Kiss Army qui a référencé mon site dans leurs liens. J’ai donc reçu un email et après plusieurs échanges, le feeling est revenu rapidement. Commencer à travailler sur un projet commun est venu naturellement. Nous étions sur la même longueur d’onde et avions « toujours » les mêmes goûts. Pendant toutes ces années, je me demandais souvent ce qu’il devenait, faisait…Ces retrouvailles tombaient vraiment à pic, au moment où je n’étais pas certain de vouloir refaire un album 100% instrumental.

De quoi parlent les chansons de Gimme the sound ?

CC : Les sujets sont assez variés et reflètent une partie de mes sentiments au moment ou j’écris les textes. Mais par exemple, «Time is running out » est une chanson écologique qui traite de la lenteur de nos hommes d’état à prendre conscience aux problèmes relatifs à l’effet de serre et surtout au lancement de solutions concrètes et efficaces. « High above the Unknown places » est un rêve à la Peter Pan ou je m’envole loin des difficultés de la vie. « I remember yesterday » est un peu une mise au point sur mon trajet et le rappel de mon passé. « It’s a Nightmare Every Morning » énumère les heures matinales qui passent où je n’arrive pas à me réveiller, etc... Je construis toujours mes mélodies avant les textes. Les thèmes des textes partent d’un titre ou d’une phrase. Ensuite j’essaie de trouver de bonnes idées mais je ne considère pas du tout un poète a ce jour :0)

C'est toi ou Chris qui a écrit les textes ?

YA : Non, c’est Chris qui a écrit tous les textes. Pour ma part, j’ai juste trouvé les noms des 4 titres instrumentaux ;-)

Il y a 2 invités sur cet album, comment cela c'est passé ?

YA : La tournée « Ephemerald… » avec Patrick et Freak Kitchen s’est tellement bien passée que je voulais renouveler et graver cette entente sur CD. J’ai donc demandé à Patrick de venir poser sa « magic touch » sur un des titres instrumentaux et il a accepté. Ce qu’il a fait est remarquable et c’est un vrai cadeau de l’avoir à mes côtés sur « After The Tour ». En plus de son chorus, il a clôturé le titre par un gimmick bien senti. Du grand art ! Pour Gildas, c’est un peu différent. Nous nous sommes rencontré via un ami commun, Erick Benzi. Je l’ai vu chez Erick alors qu’il était en séance pour l’album de Céline Dion et il m’a proposé de venir jouer sur mon nouvel album ! Très touché, j’ai bien entendu accepté !! Je suivais le parcours de Gil depuis un certain temps. Un excellent guitariste, bourré de feeling. Pour ceux qui ne connaissent pas bien ce six cordiste, je vous conseille une écoute attentive de son album « Brazebeck ». Toute la Bretagne et l’Irlande dans quelques licks !

Quel public penses-tu viser avec cet album ?

YA : Difficile de répondre. J’espère que les gens qui me suivent ne seront pas désorientés et que d’autres découvriront Y&C avec « Gimme The Sound ». Le fait d’avoir une majorité de chansons sur l’album peut nous aider à élargir l’auditoire. Dépasser largement nos frontières…Affaire à suivre.

CC : Nous n’avons pas composé les titres en recherchant un public quelconque. On s’est fait plaisir et notre seule mission était d’écrire des chansons avec certaines qualités techniques et mélodiques et qui représentent notre collaboration. Le public pourra sans aucuns doutes percevoir certaines influences mais l’ensemble nous parait cohérent.

Je suppose qu'une tournée est envisageable ?

YA : Oui, une tournée est en train d’être montée pour la rentrée prochaine. Nous devrions être sur la route de mi octobre à début novembre. Les infos devraient tomber rapidement.

Quels sont les autres musiciens qui vous accompagneront ?

YA :
Nous serons 4 au total. Chris au chant et sur quelques parties de guitare, Luc Heller (une frappe et un groove incroyable) à la batterie, un bassiste et moi-même.

On te nomme souvent le "Satriani français", c'est plutôt flatteur, comment le ressens-tu ?

YA :
C’est effectivement très flatteur, merci ! Satch est une de mes influences majeures. Son dernier album est encore une leçon de musicalité. Il chante avec sa guitare !

Revenons à Cross rocks, a t’il bien été accueilli par les fans ?

YA : Oui, il a bien été accueilli par les fondus de rock hard blues et les médias. Cet album m’a permis d’intéresser des férus de blues. Avoir eu des invités aussi prestigieux que Tony Lindsay de Santana ou bien les Tower Of Power a été une belle expérience. Il a maintenant une « nouvelle vie » dans le réseau de distribution numérique.

Quels sont pour toi les ingrédients nécessaires pour faire une bonne chanson ?

YA :
Une bonne dose de mélodie, de feeling et que cette dernière puisse être jouée à la guitare acoustique dans sa toilette unplugged.

Fais-tu partie de ces musiciens qui sont obligés d'avoir un job à côté pour vivre ou vis-tu de la musique ?

YA :
Non, mes activités pédagogiques « guitaristiques » me permettent de m’en sortir. Maintenant, reprendre un « job à côté », de préférence du côté obscur (maison de disques), ce que je fais d’ailleurs déjà pour notre label Why Note, n’est pas à exclure…les occasions, les envies…

Comme tu le sais, le marché du disque est en crise (enfin d'après certaines majors) comment vois-tu l'avenir de la musique ?

YA :
Oui, c’est vrai que le disque tel que nous le connaissons est en crise depuis maintenant un certain nombre d’années. Il est un peu tôt pour savoir à quelle sauce nous allons être mangé. Les majors ne cessent de planifier de nouveaux plans sociaux, des fusions à gogo. Bref, rien de très réjouissant pour l’avenir. Maintenant, le public rock – hard rock se compose en général de vrais passionnés, respectueux du travail des artistes et donc aimant posséder un album dans sa totalité plutôt que quelques extraits stockés sur un disque dur. Quand j’aime un album, je l’achète, pas vous ?
Le marché légal numérique devrait se démocratiser, l’offre est de plus en plus large et les plateformes de plus en plus nombreuses. A quand le retour du vinyle ?

CC : Ce qui est dommage dans tout ça, est que la personne qui trinque le plus, c’est le musicien car il gagne moins d’argent et doit de plus en plus souvent avoir une autre activité parallèle. Ce qui ralentit son temps de créativité et donc sa productivité.

Que penses-tu de la démarche de certains groupes comme Revenge qui proposent leurs albums gratuitement sur le net ?

YA :
Je n’en pense pas grand-chose. Quand je vois Radiohead mettre à disposition gratuitement leur nouvel album, je ne suis pas vraiment surpris. Bowie avait fait la même chose. C’est une excellente façon de faire parler le métier, un coup marketing bien ciblé ou bien alors juste une réelle envie de partage avec les fans et par la même occasion de marquer son indépendance vis-à-vis de leur maison de disque. Ce qui ne les a pas empêché aujourd’hui de le faire distribuer par une major…Par rapport à Revenge, c’est assez différent. Je ne sais pas ce qui les a motivé à prendre cette décision. A l’arrivée, ils ont peut-être touché beaucoup plus de personnes ? Tu leur as posé la question ?

CC : Il y a pas mal d’idées intéressantes mais Radiohead et Bowie ont un nom. Par ce biais, ils ont évité certains intermédiaires.

Qu'écoutes-tu en ce moment ?

YA :
Pas mal de choses. Le Def Leppard est mon disque de chevet. Airbourne est assez sympa dans le genre australien. King X, Steve Stevens qui y va de son album instrumental. L’album de Patrick est une belle réussite, un mélange des genres audacieux, un sans faute ! Le best of de la belle Natalie Imbruglia. Pour une bonne dose de rock’n roll, je vous conseille le CLAFF (sur le label ;-). Je découvre également beaucoup de groupes et artistes sur le réseau MySpace.

CC : J’aime bien le dernier de Shaw and Blades qui s’appelle « influence » Un album de reprise 70’s avec plein d’harmonies vocales comme je les aime.

Et pour finir un petit mot pour mes lecteurs ?

YA :
On compte sur vous !! Merci pour votre soutien et à très vite.

CC : Merci pour votre intérêt et j’espère à un de ces jours dans une salle française.
Revenir en haut Aller en bas
https://les-fils-du-metal.forumperso.com
 
Yann Armellino et Chris Caron - juin 2008
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Yann Armellino
» ADX - Juillet 2008
» Hellfest 2008

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Fils Du Metal :: La taverne de Tankard :: Interviews-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser